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Le bien-être au travail

Dernière mise à jour : 11 mars



Au sein des entreprises, un clivage évident sépare les employés épanouis de ceux qui endurent un profond mal-être.


Il y a d’abord des facteurs inhérents à l’entreprise elle-même, notamment des lacunes dans la communication concernant la vision de l'entreprise ou bien des questions relatives à l'organisation. Des salariés se retrouvent perdus à cause de ces déficiences, car ils ne parviennent pas à discerner la direction que prend l'entreprise.

De plus, peut exister une dissonance entre les valeurs de chacun et celles de l’entreprise, la manière dont elles évoluent.

Tout cela peut créer de l’inquiétude et du stress, parce que les repères manquent.


Le deuxième facteur réside dans les changements des entreprises, qui sont souvent de plus en plus rapides. Les réorientations, les restructurations, les plans de départs se multiplient. Autrement dit ce qui fait défaut souvent dans l’entreprise, c’est le côté rassurant, une certaine stabilité, une capacité à fédérer les gens qui sont toujours présents et ceux qui arrivent. Ces facteurs sont souvent essentiels pour que les personnes se sentent en confiance et impliquées dans l’entreprise.

Ces deux premiers éléments sont non seulement préjudiciables pour les employés mais aussi pour les entreprises elles-mêmes. Si les salariés ne perçoivent pas de vision claire, s’ils se sentent menacés par des mutations rapides, ils peuvent être démotivés et sont plus enclins à chercher des opportunités ailleurs.



« Souvent, on n’apprend pas à manager »


Un autre élément clé contribuant au mal-être au sein des entreprises tient à la formation des managers. Il ne s’agit pas uniquement de souligner la nécessaire sensibilisation des managers au bien-être des salariés, mais le manque de formation au management en lui-même. « Manager » est un métier à part entière. Être compétent dans une fonction opérationnelle et être un bon manager sont deux aptitudes distinctes.

Les managers ne sont pas nécessairement à blâmer : certains ont été promus à des postes de direction ou d’encadrement alors que cela ne leur correspondait pas nécessairement. Ils peuvent avoir accepter ce poste pour progresser, pour évoluer dans la hiérarchie ou pour des raisons de rémunération, mais c’est un métier totalement différent. Le management exige des aptitudes relationnelles importantes, la capacité à communiquer efficacement et à interagir avec ses équipes ; cela demande aussi de savoir gérer la pression, car de nombreux responsables ne savent pas toujours gérer la pression qui provient de la direction et la transmettent à leurs équipes.


Et à ce titre la pression descendante pour les objectifs financiers est aussi un élément de déstabilisation : la pression financière qui émane des actionnaires envers la direction générale puis le management intermédiaire et in fine sur les équipes.

Dans ce cadre, il est essentiel de valoriser l'aspect humain : savoir accorder de la reconnaissance aux personnes avec lesquelles on est en train de travailler. La reconnaissance peut passer par une rémunération adéquate, mais elle englobe également la valorisation des individus en fonction de leur implication.


Ensuite, la surcharge de travail quotidienne constitue souvent un stress. Les charges de travail temporaires peuvent être acceptables, mais la difficulté réelle concerne la surcharge régulière, avec souvent des délais très courts, avec des iniquités (réelles ou supposées), qui associent un sentiment d’injustice en matière de répartition de la charge de travail. Cela peut aller de pair également avec des objectifs qui ne sont pas suffisamment clairs, ou qui sont inatteignables, ou des moyens insuffisants, ce qui peut nourrir aussi une perte de sens.




Vie personnelle, relation à l’autre, représentation de la hiérarchie


Ces enjeux qui émanent directement de l’entreprise entrent en résonance avec les particularités propres à chaque personne. Certains individus sont émotionnellement instables de nature, tandis que d'autres, très consciencieux, cherchent à s'investir davantage dans leur travail sans toujours y parvenir.


De nombreuses personnes ont également du mal avec le changement car il peut déstabiliser, inquiéter, faire perdre des habitudes que l’on a construites au cours du temps.

Le changement peut engendrer de la peur et de l'angoisse, car l'issue est souvent incertaine.


Des phases compliquées peuvent être présentes dans la vie personnelle : divorce, responsabilités familiales envers des parents, des grands-parents ou des enfants, maladie... pouvant induire une charge mentale supplémentaire.


Les problèmes relationnels et de communication peuvent également jouer un rôle, qu'ils soient liés à la personnalité du salarié ou à celle des autres. Une seule personne peut parfois avoir un impact négatif sur le moral de toute l'équipe.


En général, les deux cas de figures les plus préjudiciables sont les personnes qui sont agressives, souvent motivés par la nécessité de se protéger. A l’opposé, les personnes qui qui gardent le silence par peur ou par retenue, qu'il s'agisse de bonnes ou de mauvaises raisons.

Le rapport à la hiérarchie peut être source de complexité, le désir d’être soi et d’exister de manière autonome, de faire valoir ses valeurs et sa propre vision des choses, et en même temps la nécessité d’accepter une hiérarchie. Autrement dit beaucoup de gens ont du mal à accepter la hiérarchie, certes pour des raisons objectives, mais également en raison de l’imaginaire qu’ils lui associent.

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Ecouter et apprendre à tisser des liens positifs


Pour conclure, il est évident que le monde du travail englobe un ensemble de dimensions souvent négligées : la relation avec soi-même, celle avec les autres, en particulier les collègues avec qui nous interagissons quotidiennement, et celle avec la hiérarchie. Ces aspects ne sont pas évidents et sont rarement enseignés, car on ne nous apprend pas seulement à vivre, mais encore moins à vivre en entreprise.


L’entreprise n’est pas uniquement un lieu où coexistent des aspirations de développement et des exigences financières collectives et personnelles, souvent divergentes ou conflictuelles. L’entreprise est aussi un lieu où règnent des rapports de management, des relations interpersonnelles, et le paradoxe est que l’on n’apprend pas assez à manager ou à construire ses relations avec soi et avec les autres.

L’un des défis majeurs pour l’avenir sera de faire de ce « lieu » qu’est l’entreprise un générateur de « liens » de plus en plus positifs. Cela passe par de l’écoute au plus près des vies humaines, et par des réflexions sur l’articulation entre l’entreprise et chaque individu.



L'apport de l'hypnose dans le monde du travail


L'amélioration de sa communication et de ses compétences relationnelles, souvent influencées par des facteurs tels que les peurs, les frustrations, les incertitudes, ainsi que l'héritage de son histoire personnelle, peut être travaillé dans un accompagnement en hypnose. Cette approche peut être explorée lors de séances individuelles ou au sein d'ateliers collectifs en entreprise, visant à enseigner des compétences essentielles telles que la gestion du stress, le contrôle des émotions, et le renforcement de la confiance en soi.


Si vous avez une question, je me ferais un plaisir d’y répondre. Retrouvez toutes les informations sur l'hypnose ainsi que mes coordonnées ici.





Bien à vous,

Laurie Le Borgès

06.83.98.01.24




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